Le groupe de travail s’est ouvert sur l’audition du Professeur Jehel, chef de service de Psychiatrie et Addictologie (cf. CR audition). Plusieurs enseignements peuvent en être tirés :

• Il y a un manque d’études psychiatriques sur le rôle des addictions du côté des auteurs et des femmes victimes de violences. Il serait également intéressant d’observer l’impact de l’insularité sur la libération de la parole ;
• Il est nécessaire de sortir du tabou des violences conjugales ;
• Il y a un manque d’hébergements pour procéder à la mise en sécurité des femmes et de leurs enfants ;
• Une réflexion est à mener sur la question de la conjugalité et des actions éducatives pourraient être menées pour engager la réflexion.
  Le numéro 3919 fonctionne mal dans les Antilles. Une plateforme locale gérée par une l’association SOS Crise est mise en place.

Proposition n°15 : Mettre en place un parcours d’urgence psycho traumatique destiné aux personnes qui auraient besoin de protection et de repos pendant quelques jours. Créer une filière qui vienne soutenir la dimension somatique et psychique et l’orientation vers l’unité médico-judiciaire.

Proposition n°16 : Il faut développer les téléconsultations médicales afin d’augmenter la confidentialité des professionnels et des femmes mais également sensibiliser les professionnels du milieu paramédical qui peuvent juger leurs collègues

Proposition n°17 : Demande de service de pédopsychiatrie « Parents et enfants », pour prendre en compte la prévalence de maternités précoces en grande difficulté. Il faut des lieux dans le bâtiment universitaire avec plus de moyens, d’outils. Il faudrait une équipe qui intervient rapidement au secours des femmes victimes (ex. idées suicidaires). Il faut assurer la confidentialité des victimes mais aussi des professionnels afin de les mettre en sécurité.